Bonheur. Un mot particulier, qui semble avoir perdu son sens, son existence dans notre société en mal-être. Néanmoins on l’entend souvent. Il serait accessible par le pouvoir d’achat, par un voyage à l’autre bout du monde pour s’échapper un instant, par une relation sexuelle intense où l’on se sent vivre, ou par une position sociale qui me permet de dominer les relations de pouvoir dans mon entourage.
J’ai d’ailleurs souvent entendu ce mot dans mon entourage, sans comprendre la signification plus large qu’il pouvait avoir. On me l’expliquait justement par le succès, l’argent et entre amis, les relations sexuelles. « Alors tu l'as chopé hier la meuf du bar, elle était bonne ? »
Au final, j’ai eu la chance de voir et vivre dans mon entourage chacun de ces stéréotypes : succès, argent, pouvoir, sexe, notoriété. Entre le tapage médiatique, publicitaire et familial, de vies frustrées, beaucoup semblent voir cela comme un exemple pour la société, le but d’une vie pour devenir heureux et non l’être. Je dis non.
Il faut se recentrer sur soi et prendre à chaque instant conscience de cette sensation de bonheur où l’on peut la trouver. Garder conscience de soi, des choses simples, de ressentir le plaisir de partager avec l’autre, de parler et d’échanger. Un exemple tout simple : acheter une baguette à la boulangerie peut être si on y pense 2 minutes une source de bonheur intense et longue. Vous pensez que je suis fou ? Utilisez donc vos sens et votre imagination : prenez conscience un instant du plaisir que vous avez à manger ce pain, la simplicité que c’est pour vous de l’acheter et d’imaginer un moment la longue route de sa fabrication pour que vous puissiez l’obtenir. Le travail du boulanger, la culture du blé, son transport, sa transformation. La création de cette recette par l’ingéniosité d’un autre être humain qui nous est lointain de plusieurs millénaires. La sédentarisation de l’homme qui nous a permis de faire de l’agriculture et de faire évoluer nos sociétés pour créer un monde plus juste qui suivait nos valeurs et nos idées et non pas d’être déterminé biologiquement.
Il faut se recentrer sur soi et prendre à chaque instant conscience de cette sensation de bonheur où l’on peut la trouver. Garder conscience de soi, des choses simples, de ressentir le plaisir de partager avec l’autre, de parler et d’échanger. Un exemple tout simple : acheter une baguette à la boulangerie peut être si on y pense 2 minutes une source de bonheur intense et longue. Vous pensez que je suis fou ? Utilisez donc vos sens et votre imagination : prenez conscience un instant du plaisir que vous avez à manger ce pain, la simplicité que c’est pour vous de l’acheter et d’imaginer un moment la longue route de sa fabrication pour que vous puissiez l’obtenir. Le travail du boulanger, la culture du blé, son transport, sa transformation. La création de cette recette par l’ingéniosité d’un autre être humain qui nous est lointain de plusieurs millénaires. La sédentarisation de l’homme qui nous a permis de faire de l’agriculture et de faire évoluer nos sociétés pour créer un monde plus juste qui suivait nos valeurs et nos idées et non pas d’être déterminé biologiquement.
J’ai par exemple les pieds plats. Avant la création de l’orthopédie il y a moins d’un siècle je n’aurais pu quasiment plus marcher aujourd’hui. Incroyable, non ?? Cette vie et son évolution sont incroyables !
Trouver dans chaque situation quelque chose de positif et de constructif, cela est possible et accessible à tous. C’est en soi, avec soi-même qu’on le trouve. Le remettre dans les mains d’un ou d’une autre ou d’un bien matériel, c’est ne pouvoir jamais l’atteindre.
Bien sûr la difficulté c’est de rester dans cet état d’esprit. Dans un monde où la morosité se lit sur beaucoup de visages, celui qui paraît heureux peu aussi paraître stupide et ne pas savoir. « Tu ne sais pas toi la difficulté de la vie, moi j’ai vécu, je sais ». En quoi cela nous ai-t-il important ? Il y aura toujours des gens tristes et déprimés, ce n’est pas pour ça qu’on doit l’être. Il n’y a pas de déterminisme dans le bonheur. C’est une création de soi, par soi et pour soi. Ce n’est qu’après avoir compris cela qu'on peut le rendre solide, être solide soit même, et enfin le partager avec son entourage.